Lecture de la vidéo de présentation de la lettre encyclique “Fratelli
Tutti”
La courte vidéo de présentation de la lettre encyclique
“Fratelli Tutti” (3 octobre 2020), diffusée sur KTO le lundi 5 octobre 2020 à
20h30, apporte un nouvel argument pour lire l’intention des auteurs de
l’emblème du jubilé de l’an 2000 ordonné par l’antipape Jean-Paul II.
La lecture de l’emblème du
jubilé est extrêmement simple à conduire et le sens
est tout à fait évidement. Cependant, à cause,
soit de l’ignorance crasse des hommes, soit de leur énorme
mauvaise foi, l’évidence est souvent difficile à
faire accepter. La vidéo Fratelli Tutti apporte un argument fort
en faveur de l’interprétation honnête de
l’emblème, si fort que l’interprétation
devient réellement incontestable, même contre la mauvaise
foi. Le seul moyen de ne pas voir le sens est maintenant ne pas
regarder ces images, la vidéo et l’emblème.
Impossible de les voir sans les comprendre.
L’antipape invite les
hommes à rêver, à entrer dans l’imaginaire, dans l’invention. Nous les invitons
à rester terre à terre, à ne rien imaginer, à voir la réalité telle qu’elle
est.
Après l’introduction,
le premier chapitre de la vidéo commence ainsi (le mot placé ici entre crochet
est un mot clé qui apparait constamment en bas à gauche de l’image pendant
toute la durée du chapitre) :
1 LES OMBRES D’UN MONDE FERMÉ [OMBRES]
Nous sommes de plus en plus divisés, de plus en
plus seuls.
L’obscurité est causée
par les divisions et les divisions sont produites le fait que les différents
groupes humains sont fermés les uns aux autres. La solution est donc le
décloisonnement et l’union des groupes humains.
Ensuite on a du blabla
(flot de vaines paroles qui embrouille la pensée) pendant cinq minutes et enfin
on arrive à la conclusion.
8 LES RELIGIONS AU SERVICE DE LA FRATERNITÉ DANS
LE MONDE [RELIGIONS]
Le dialogue entre les religions rend présent Dieu
dans notre société. / La violence ne trouve pas de fondement dans les
convictions religieuses fondamentales, mais dans leurs déformations. / Entre
les religions, il est possible d’établir des liens d’amitié, de paix,
d’harmonie et partager des valeurs : un chemin de paix. / Le point de
départ doit être le regard de Dieu. Parce que Dieu ne regarde pas avec les
yeux. Dieu regarde avec le cœur.
Oremus :
« Seigneur et Père de l’humanité,
insuffle en nos cœurs
un esprit de frères et sœurs.
Inspire-nous un rêve de rencontre,
de dialogue, de justice et de paix »,
— LETTRE ENCYCLIQUE —
FRATELLI TUTTI
— Du Saint-Père François —
Sur la fraternité et l’amitié sociale
Nous n’allons pas
faire un commentaire de tout ce texte, chacun des mots est porteur d’un
mensonge, le commentaire complet serait long, fastidieux et même dommageable
car il enlèverait de la clarté à la compréhension du message. Retenons
l’essentiel, le but réel du discours :
Le dialogue entre les religions rend présent Dieu dans
notre société.
Et voilà :
l’obscurité vient du cloisonnement et la division, la lumière de Dieu vient par
l’ouverture et l’union. Tout est dit. Ou presque. On ajouter pour finir :
Le point de départ doit être le regard de Dieu. Parce que
Dieu ne regarde pas avec les yeux. Dieu regarde avec le cœur.
C’est une paraphrase
de la bible : « l’homme voit ce qui parait, mais le Seigneur
regarde le cœur » (Reg. I, XVI, 7) Lorsqu’on dit Dieu regarde avec le cœur, c’est dire que la manière parfaite
de regarde et de regarder avec le cœur, c’est donc une invitation faite à
l’auditeur de regarder avec le cœur. On affirme sans preuve que Dieu est
sentimental et non rationnel.
On peut se demander
pourquoi on ne parle pas du point départ au commencement de la
vidéo et de la
lettre encyclique. Il y a là une incohérence. Pourquoi
n’a-t-on pas exposé dès
le début du discours quel est le regard de Dieu ? Tout
simplement pour
affirmer une chose sans la discuter et l’imposer par la force
à l’auditeur.
C’est une des stratégies de base du modernisme :
fatiguer l’auditeur par
un discours long, difficile à comprend, qui noie la vigilance et
glisser enfin
subrepticement une hérésie bien préparée.
L’hérésie glissée à la fin est
l’idée
selon laquelle l’homme peut plaire à Dieu par un vague
sentiment (le cœur) et
non par l’adhésion réfléchie et
déterminé à une doctrine connue par la raison,
en bref que Dieu préfère le sentimental au rationnel. Qui
en effet, fatigué par
tant de lutte et de souffrance, ne désire pas au fond de son
cœur qu’un jour tous
les conflits cessent ? En effet c’est un rêve
présent dans le cœur de
l’homme. L’antipape excite ce rêve, invite
l’homme à s’attacher aux fables que
lui suggère son désir.
Revenons sur l’idée
principale de la vidéo et de la lettre : l’obscurité vient du
cloisonnement et la division, la lumière de Dieu vient par l’ouverture et
l’union. L’animation imagée qui achève la vidéo proclame très nettement ce
discours. Après qu’on a dit que « Le dialogue entre les religions
rend présent Dieu dans notre société. », un soleil vu à l’horizon
(couchant ou levant, la chose n’est pas évidente) devient de plus en plus
lumineux et la blancheur se répand jusqu’à couvrir toute la surface de l’image.
Le sens est clair : l’union des religions produit la lumière, produit une
illumination des hommes.
C’est un fait d’expérience, les menteurs disent toujours la
vérité en même temps que leur mensonge. Ici la vérité est proclamée : la
lumière du soleil répand le blanc dans toute la surface et conduit à une
surface blanche dans laquelle on ne distingue rien : l’union des religions
conduit à un vide, à la ruine de toutes les religions, au chaos, au néant. Les
menteurs avertissent les auditeurs-spectateurs du néant dans lequel ils vont se
précipité s’ils sont la lâcheté de capituler devant les mensonges qui leur sont
proposés.
Revenons encore sur
l’idée principale de la vidéo et de la
lettre : l’obscurité vient du
cloisonnement et la division, la lumière de Dieu vient par
l’ouverture et
l’union. Cette idée principale est la même que celle
qui se trouve dans
l’emblème du Jubilé de l’an 2000.
L’emblème et l’emblème proclame exactement le
même discours : la lumière vient de l’union des
religions du monde. Plus
de 20 ans plus tard, la secte vaticane proclame exactement le
même discours.
Lecture de l’emblème du Jubilé de l’an 2000
Observons ce discours
sur l’emblème. La lecture que nous faisons peut se faire indépendamment du la
vidéo mais la vidéo montre à l’évidence ce que cette lecture est vraie, qu’elle
décrit le message qui est réellement contenu. Le même message est décrit
presque la même forme et les éléments de l’un corrobore l’interprétation de
l’autre. Lorsque nous interprétons les colombes comme les différentes religions
de la terre, l’interprétation est évidente mais le fait que la vidéo dit
explicitement que l’union des religions fait la lumière.
La vidéo montre
explicitement que l’union des religions produit une lumière. Cela prouve à
l’évidence que la tache blanche au milieu de l’emblème est une lumière produite
par l’imbrication des colombes.
Voici donc la lecture.
Le rond bleu suggère la planète terre. C’est la planète terre qui est donné à
voir et c’est le monde, le monde créé, la création. Les cinq colombes de
couleur, colombes imbriqués, représentent les cinq continents. Elles sont
peintes des mêmes couleurs que les anneaux du drapeau olympique qui représente,
d’après les auteurs mêmes de l’image, l’union des continents. Les couleurs sont
les mêmes, à cela près que le noir est remplacé par le gris clair. Ce
changement n’est pas sans but : la noirceur du démon, de l’enfer, est estompée
pour être présente dans l’image sans se faire remarquer trop directement.
Les continents sont
représentés par des colombes schématisés. L’image parle donc de quelque chose
d’aérien, de spirituel, en rapport avec les continents. Cette image s’adresse à
des chrétiens ou au moins à des hommes de culture chrétienne. Dans le monde
chrétien, la colombe et l’image de l’Esprit de Dieu, de l’Esprit-Saint qui est
l’âme de l’Église catholique, qui représente la religion. Très bizarrement,
personne (ou si peu) n’a été choqué, n’a hurlé à la vue de cet image :
voici une image chrétienne qui proclame qu’il existe plusieurs Esprit Saint. Si
la colombe est le symbole de l’Esprit Saint, ici on en voit cinq. On ne peut
même pas rapporter les colombes aux personnes de la trinité, car elles sont
trop nombreuses. De toute façon, jamais l’imagerie chrétienne n’a représenté
les autres personnes de la trinité par des colombes. On voit cinq esprit divin,
on voit cinq dieux : l’image est polythéiste. Passons. Ce n’est pas
le plus important. Si on rapporte cette image au discours (l’unité religieuse)
et au but recherché (la ruine de religion), on comprend que, dans l’intention
des auteurs, ces colombes représentent plus les religions que les divinités,
elles représentent les diverses religions répandues sur la surface de la terre.
Eh bien ! que voit-on ? Au milieu de l’union
imbriquée des religions, on voit une tache blanche, et les contours, qui se
mélangent aux couleurs adjacentes, suggèrent qu’il s’agit d’une lumière. Le sens
est évident : l’union des religions produit la lumière qui éclaire les
hommes de la terre.
Éléments secondaires de l’emblème du Jubilé de l’an 2000
Panthéisme
Ajoutons quelques éléments secondaires. L’inscription placé
sur la périphérie intérieur du rond suggère l’identité entre la planète terre
et le Christ. C’est du panthéisme chrétien : l’affirmation que le monde
est Dieu mais par le fait de l’union de Dieu avec la création dans le Christ. On
trouve en effet cette idée dans la secte vaticane. Voici un chant et une image
qui la proclame.
Abbé Conrad Latour, québécois, 1899-1975, Pain
véritable.
R. Pain de vie, corps
ressuscité, source vive de l’éternité.
4. La faim des hommes
dans le Christ est apaisée.
Le pain qu’il donne est
l’univers consacré,
La faim des hommes
pleinement comblée.
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