María auxiliátrix

Sacer vultus

Mandylion vel Edéssæ imágo

Notice historique

Les deux principales images du Mandylion, l’une étant peut-être l’original

La Sainte Face de Gênes

La Sainte Face de San Silvestro

Le modèle d’icône du sauveur à la barbe mouillée

Récit en image et copies

Ante millésimum annum

XII s.

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Notice historique

Le Mandylion (Μανδύλιον) ou Image d’Édesse est une image du Sauveur provenant de la ville d’Édesse (aujourd’hui Urfa, dans l’extrême sud-est de la Turquie). Elle a été rapportée par un messager que le roi Abgar avait envoyé vers Jésus pour lui demander de le guérir de son infirmité. D’après la Doctrine d’Addaï, c’est une œuvre du messager lui-même. D’après les écrivains grecs, elle a été imprimée miraculeusement sur un linge dont Notre-Seigneur s’est servir pour s’essuyer le visage. Les images conservées au Vatican (La Sainte Face de San Silvestro) et celle conservée à Gênes (La Sainte Face de Gênes), en sont soit l’original, soit une copie.

Mandylion signifie « linge, mouchoir » et sous le titre de Christ acheiropoïète signifie « image du Christ non faite de main d’homme ».

Voici le récit des écrivains grecs :

Le prince d’Édesse, Abgar V, malade, aurait voulu que le Christ se rendît auprès de lui afin de le guérir. Il envoya son serviteur Hannan, également artiste, en le chargeant de faire au moins le portrait du Christ, s’il ne pouvait pas se rendre à son chevet. Hannan essaya, en vain, de fixer les traits du Christ, ne pouvant pas peindre « sa gloire indicible ». Alors, Jésus se fit donner de l’eau, lava son visage et l’essuya avec un linge sur lequel ses traits restèrent miraculeusement fixés. Hannan s’en retourna avec ce linge à Édesse et le prince Abgar fut guéri.

Fin de citation.

D’après Eusèbe, le Christ avait promis au roi qu’il serait guéri par un de ses disciples après son ascension. Il fut guéri par Thaddée, un des soixante-douze, envoyé, par Thomas à Édesse pour évangéliser la ville.

Le dessin de la barbe mouillée vient de ce que l’image a été empreinte après que le Christ qui se fut lavé le visage. L’icône qui reproduit l’image s’appelle : « Le Sauveur à la barbe mouillée ».

Les deux principales images du Mandylion, l’une étant peut-être l’original

La Sainte Face de Gênes

Santo Volto di Edessa, Genova (Italia), San Bartolomeo degli Armeni. Jean V Paléologue en a fait don à Leonardo Montaldo, doge de la ville, au XIVe siècle. Image sans traitement et image avec traitement pour la rendre plus visible.

La Sainte Face de San Silvestro

Santo Volto di Edessa, Loc. Vaticanus, Cappella Redemptoris Mater (Madre del Redentore), precedentemente nota come Cappella Matilde.

Le modèle d’icône du sauveur à la barbe mouillée

Un exemplaire de l’icône du Sauveur à la barbe mouillée.

Récit en image et copies

Ante millésimum annum

Abgar rex Mandylion accípiens FR Le roi Abgar recevant le Mandylion EN Abgar [of Edessa] receiving the Mandylion, post 944, Loc. Sancta Catharina monastérium EN Saint Catherine's Monastery, Ægýptus.

An encaustic painting

XII s.

Mandylion, Christus Acheiropoietos (Facta sine manu). Orig. XII s., Novgorod. Antiquus locus. Moscow Kremlin, Assumption Cathedral, Loc. Moscou, Tretyakov Gallery.

XVs.

Secúndum Jan van Eyck, Salvátor mundi (Sacer vultus), Modus 1438, Berlin, Staatliche Museen. Closer to Van Eyck.

Tríptycha a Crucifixióne cum María-Magdaléna et Verónica, DE Kreuzigungsaltar, c. 1443-1445, Wien, Kunsthistorisches Museum, Inv. nr. 901. Quércea týmpana, 96×69 cm (médium týmpanum), 101×35 cm (exterióres týmpana).

Anónymus germánus, Oberrheinisch (FR Rhin supérieur), secúndum Rogier van der Weyden (?), Christus benedícens DE Segnender Christus, 1480/90, Wien, Kunsthistorisches Museum, Inv. Nr. Gemäldegalerie, 5703.

Bois de hêtre blanc, 36×26,5 cm, dimensions du cadre : 48×39×4,5 cm.

Images récentes

Dictionnaire de la bible publié par F. Vigouroux

Une image pieuse.

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